Cours de danse Orientale à Aix-en-Provence
Professeur de danse orientale, je me nomme Nadia et suis originaire de Kabylie. A l’aube de ma vie, depuis mon enfance, la danse, allant naturellement de concert avec la musique, m’a toujours accompagnée. Habitée par la recherche intérieure, vie de recueillement, comme par l’exploration du corps et de ses possibilités, c’est de même tout naturellement que j’invite mes élèves à cultiver une relation harmonieuse entre le corps et l’esprit, et d’établir une fructueuse correspondance entre monde contemporain et influence ancestrale, comme si le présent allait à la rencontre des racines sacrées de la danse orientale et de sa source ; et promesse d’un ressourcement, celui de notre être, pris dans sa totalité et en plein accord avec lui-même.
« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher;
Des guirlandes de fenêtre à fenêtre;
Des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse »
A. Rimbaud
Nulle trace de temps sur la danse orientale, tant son origine est lointaine. Riche d’une pratique ancestrale, loin de se confiner dans une culture exclusive, elle embrasse des modèles universels, pour s’en nourrir et s’en colorer, afin de les perpétuer.
La danse orientale réside en une vie de groupe qui allie un travail sur soi.
Une telle conception de la danse cultive le rapport dans toute sa plénitude : rapport à soi comme à l’autre, et à plus grand que soi.
Le travail de coordination des mouvements assure la maîtrise du corps, tout en s’effectuant dans l’art de la détente, promesse d’apaisement et de sérénité. La danse orientale nous invite à puiser dans le corps toute l’énergie, pour en faire un instrument de pleine créativité. Et le corps de se mouvoir dans l’espace, assurance du déploiement de notre vie physique, et de sa redécouverte : c’est le rayonnement d’un corps nouveau.
La danse orientale, abordée à la lumière de la tradition, offre plusieurs expressions : c’est avec le Shaabi (Folklore) que se manifeste l’allégresse tout en mouvement, alors que le Baladi, reflet de l’âme égyptienne, tire le corps de cette même allégresse pour savamment le fixer dans la pureté, le Sharqi, quant à lui plus classique pour avoir été pratiqué jadis dans les cours ottomanes, et que connaissent tous les pays du Moyen Orient, se définit par le lyrisme; danse classique que le Sharqi, qui a le pouvoir de raviver le passé, comme de s’ouvrir aux influences contemporaines, tradition et nouveauté ne s’excluant nullement.
«Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence la nouvelle harmonie » A. Rimbaud.
N’hésitez pas à prendre contact, pour les lieux et tarif des cours.
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